Date de parution : 18/01/2017
ISBN : 9791020904683
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Ça n’est pas si grave la mort d’un parti. Tout est mortel.
Les choses naissent, croissent, atteignent leur apogée et déclinent. Puis elles meurent. Pour beaucoup d’entre nous, ce sera comme perdre un ami, une tristesse. Mais c’est inéluctable. Le PS n’a plus aucune rationalité électorale. Un comble pour un parti qui se voulait réaliste et raisonnable.
« À l’enterrement d’un Parti mort
Deux militants s’en vont.
Ils ruminent leur sort
Trouvent injuste sa disparition ;
Ils sont les seuls que ce trépas étonne ?
Cela prouve que ce sont eux qui déconnent. »
Ça n’est pas si grave la mort d’un parti. Tout est mortel.
Les choses naissent, croissent, atteignent leur apogée et déclinent. Puis elles meurent. Pour beaucoup d’entre nous, ce sera comme perdre un ami, une tristesse. Mais c’est inéluctable. Le PS n’a plus aucune rationalité électorale. Un comble pour un parti qui se voulait réaliste et raisonnable.
La mort du Parti socialiste aura lieu le 23 avril 2017. L’enterrement le 9 mai suivant. Peu importe la forme que prendra cette disparition, la pire étant que le nom reste, vide de sens, peuplé de vieux notables, vendant leur bonhomie pour quelques circonscriptions gagnables. Pitié, pas ça.
Des maladies le rongeaient depuis 35 ans. Elles étaient mortelles:
Libéroencéphalite dégénérative, Bordéloplastie, Déboussolite rétractile, syndrome de la Vallssette, Surdité profonde, Cécité totale, etc. Mais là où il fallait sans doute des remèdes de cheval, on lui a refilé des placebos… Repose en paix.