Date de parution : 03/04/2013
ISBN : 979-10-209-0041-8
208 pages
18.00 €
Disponible également en version numérique
Prix : 12.99 €
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L’auteur, grand reporter au journal le monde, évoque les similitudes entre l’Israël d’aujourd’hui et le régime d’apartheid en Afrique du sud.
S’il est un terme que les Israéliens et la communauté juive mondiale réfutent avec violence pour caractériser la situation des Palestiniens en Cisjordanie, c’est bien celui d’apartheid. Bien sûr, il ne s’agit pas du modèle qui a eu cours en Afrique du Sud jusqu’à la libération de Nelson Mandela en février 1990. Nous ne sommes plus à la même époque et les situations politiques sont différentes.
Pourtant, dans les principes et leur mise en application, les méthodes sont souvent similaires et la ségrégation des Palestiniens en Cisjordanie et en Israël est une réalité que personne ne peut nier. Comme en témoigne l’utilisation de plus en plus fréquente du terme d’apartheid dans les conversations de nombreux responsables politiques et rapports d’organisations internationales.
En attestent : la judaïsation de Jérusalem Est, la discrimination envers les Arabes israéliens, le blocus de Gaza, la politique d’expulsion des bédouins, le pillage des terres palestiniennes et leur transformation en bantoustans, la colonisation galopante, les humiliations quotidiennes des Palestiniens et l'amorce timide d'un processus international de boycottage pour protester contre cet état de fait.
Apartheid réinventé, apartheid masqué, les faits et les réalités sur le terrain sont là. Ce livre en est une illustration, un constat basé sur des donnés irréfutables.
Ce qui est plus grave est que ce système ségrégatif ne pourra que prospérer en raison du refus d’Israël de créer un État palestinien digne de ce nom et de sa volonté de vouloir maintenir le caractère juif de l’État hébreu. Vingt ans après les accords d’Oslo, le processus de paix est mort et les gens lucides ne croient plus à la solution « deux États pour deux peuples ». Alors ? Dans combien de temps les Palestiniens demanderont-ils comme les Noirs sud-africains « One man, one vote » ?