Date de parution : 12/11/2025
ISBN : 979-10-209-2229-8
224 pages
12.5 x 19 cm
15.00 €
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Le 25 février 2025, une simple phrase prononcée à la radio par Jean-Michel Aphatie provoque un séisme politique et médiatique : La France « a fait des centaines [d’Oradour] en Algérie. » C’est le point de départ de ce livre, dans lequel le politologue exhume une mémoire étouffée, celle des crimes commis au nom de la République dans ses colonies. Car ces massacres coloniaux, loin d’être des accidents ou des « bavures », furent une véritable politique.
25 février 2025. Sur RTL, le journaliste Jean-Michel Aphatie déclare que la France a commis de nombreux Oradour coloniaux en Algérie. Aussitôt, les Républicains, les extrêmes droites et des médias de propagande continue forgent un scandale pour cause de crime de lèse-nation. Fille aînée des Lumières et de la Révolution, la France ne saurait perpétrer de tels actes. Révisionnisme et euphémisation sont au principe de cette défense du roman impérial-républicain. Elle occulte de nombreux précédents. Après 1945 et lors du dernier conflit algérien, diverses personnalités ont dénoncé la Gestapo et les Oradour français liés aux violences extrêmes de la guerre contre révolutionnaire. Olivier Le Cour Grandmaison les analyse et revient sur leurs origines : la guerre totale, menée par le général Bugeaud àpartir des années 1840, avec son cortège de massacres de civils, d’« enfumades », d’urbicides répétés et de razzias destructrices.